En vacances, être en contact avec la nature favorise l’écoute et la contemplation, voire l’émerveillement.
Dieu, l’homme et la nature
Extraits d’un article du Fr Yves COMBEAU o. p.
C’est un souci commun à beaucoup d’entre nous chrétiens, et pas seulement parce que les Français sont, comme le disait PEGUY, un « peuple jardinier ».
Dans le débat de notre époque, nous avons une voix originale et profonde.
⇒ Splendeur de l’œuvre divine
Oui, l’œuvre de Dieu, que nous appelons « la nature », est d’une splendeur sans fin. Il suffit de regarder le ciel étoilé, ou bien de se pencher sur une marguerite, de suivre une libellule au-dessus de l’eau courante d’un ruisseau, d’humer une rose ancienne…
⇒ La vraie place de l’homme
Le véritable nœud du débat écologique n’est pas la nature : c’est la place de l’homme en son sein.
Il y a, en bref, deux attitude opposées : que l’homme est maître de la nature et libre d’en faire ce qu’il veut, y compris l’aliéner sans retour ; que l’homme n’est qu’un élément de la nature et qu’il n’a aucun droit sur elle.
La première attitude nous a fait croire aux engrais miracle et aux insecticides qui cibleraient exclusivement les moustiques ; elle nous a fait croire qu’on pouvait planifier l’agriculture comme une industrie…
La seconde veut réduire l’homme à un animal parmi les autres. Enoncer des droits des animaux n’est pas du tout contraire à l’esprit chrétien – l’homme doit les protéger et la cruauté gratuite est un grand mal – mais nier la spécificité humaine, en revanche, est stupide.
⇒ Penser et agir en chrétien
Au-delà de la question morale de l’écologie, il y a la question spirituelle de l’écologie.
Louer Dieu pour ses dons, comme le faisait saint François, même pour ses dons indésirés …
Comprendre que la Création est le reflet de Dieu et donc montre Dieu, à sa façon.
Comprendre aussi la dignité immense de l’homme que Dieu a fait gardien de son œuvre.