Construite vers 1450 comme l’atteste la magnifique porte Sud et les fenêtres Sud et Est, la chapelle saint Servais est restaurée au XVIème siècle. Une sacristie, couverte d’une croupe polygonale, est rajoutée contre le mur Sud en 1677, le clocheton remanié en 1720. Le site est remis en valeur dans les années 1990 : abords et édifice (toiture, murs, ouvertures, enduits et nouvelle cloche).

L’intérieur, dallé (1865) et lambrissé, est éclairé par deux verrières décoratives du maître verrier vannetais LAUMONNIER  (1892). Le chœur, délimité par une clôture en bois de plan galbé (XVIIIème), abrite un autel du XIXème sur lequel a été remonté un tabernacle de style baroque.  A l’Ouest, la tribune à deux porte latérales donnant accès à un escalier en retour, est composé d’un soubassement du XIXème sur lequel a été remonté une balustrade du XVIIème siècle accueillant un Saint Nicolas du XVIème siècle.

L’édifice abrite encore une dizaine de statues datées des  XVIIIème  et XIXème siècles.
Certaines ne laissent aucun doute quant à leur vocation protectrice du monde rural, comme de part et d’autre de l’autel, saint Servais , l’un des fameux saints de glace et saint Nicodème, protecteur des porcs.

Saint Isidore et saint Eloi, patrons des laboureurs et des chevaux, complètent cet ensemble.

Lors du pardon, la statue de ce dernier précédait les chevaux de labour (400 avant 1900), toilettés et enrubannés, jusqu’à la fontaine (à mu pignon triangulaire, datée 1780) située à 500 mètres au sud-est. Suivie d’une course, cette bénédiction, sans doute liée à la prépondérance de l’élevage et des foires aux chevaux à Pont Scorff, décline au XXème siècle.

Ventes de pains et brioches cuits au four de Kerleau
Crêpes et gâteaux
10 h 30 Messe
Chevaux

Évêque de Tongres et de Maestricht, il lutta aux côtés
de saint  Athanase d’Alexandrie, exilé à Trèves,
pour défendre la pureté de la foi en la divinité du Verbe de Dieu, face à l’hérésie arienne.

À Maästricht sur la Meuse, vers 384, la naissance au ciel de saint Servais,
évêque de Tongres, qui se battit pour la foi orthodoxe de Nicée
dans plusieurs conciles où l’on disputait de la nature du Christ.


Gwerzen Sant Huler

Eurus Sant Hulér, goulennet iéhed
Eit omb, eit hon tud, hag eit hor ronsed. (bis)

Heureux Saint Eloi, demande la santé
Pour nous, pour notre famille et pour nos chevaux.

1 – Aveit er ronsed, n’en dès ket biskoah
Avèl sant Hulér eit ou derhel iah (bis)

Pour les chevaux, il n’y a jamais eu comme Saint Eloi
Pour les garder en bonne santé

2 – Eit ou derhel iah, dous ha dambonner
N’en des é nep tu avel sant Hulér. (bis)

Pour les garder en bonne santé, doux et tranquilles,
Il n’y a nulle part comme saint Eloi.