« Broder c’est aussi Prier »

Mme Anne Catherine Moron, qui a entre autres réalisé la bannière de Saint Nicolas présentée
pour la première fois aux fidèles du pardon en la chapelle de Keryard le 08 août 2021 
nous partage ici cette conviction.

« Il y a différentes façons de prier ; par exemple pour certains en chantant, en marchant …
La broderie d’un thème religieux me procure une disponibilité, une écoute pour prier.
Le choix de certains matériaux pour la confection de la bannière n’est pas anodin.

J’aime utiliser des tissus, des cheveux, des fils … ayant un rapport avec quelqu’un
que j’aime et que je mets sous la protection de la Vierge, de Saint Pierre
ou de Saint Nicolas selon la bannière.

Il faut y mettre tout son cœur pour trouver des idées, puis des solutions
aux problèmes de conception qui se présentent inévitablement.

La prière aide beaucoup, encourage.
En résumé, faire une bannière ; que du bonheur. »


 

L’histoire du miracle des trois officiers emprisonnés

Parmi les miracles attribués à Nicolas de son vivant, il en est un qui raconte
comment il aurait fait délivrer trois officiers emprisonnés à tort par l’empereur Constantin 1er .

Cette légende fut importée en Occident au Xe siècle avec le culte de saint Nicolas
mais interprétée de façon erronée en raison de la représentation du saint,
disproportionnée par rapport à celle des hommes.

Cette représentation propre à l’iconographie byzantine a conduit les Chrétiens d’Occident
à prendre les officiers pour des enfants et la tour de la prison,
en haut de laquelle ils se tenaient, pour un tonneau.

Pendant la nuit, ces condamnés à mort invoquèrent Nicolas, évêque de Myre.

C’est alors que le miracle se produisit la nuit même, lorsque l’empereur
vit en songe Nicolas lui ordonnant de libérer les officiers.
Constantin se rendant alors  compte de l’innocence des officiers,
demanda pardon à Nicolas pour son erreur de jugement et décida
de libérer les officiers injustement condamnés.

Dossier ressources
La légende de saint Nicolas / Ville de Nancy