Extraits de  « Joie de croire, Joie de vivre »    Père François VARILLON

La résurrection de Jésus ne peut être assimilée en aucune manière à la réanimation d’un cadavre, comme dans le cas de Lazare.

Essayons de comprendre comment les choses se sont passées, bien que ces questions-là, comme vous le voyez, ne soient pas tellement simples.

Premier temps : les apôtres sont des hommes qui ont rencontré Jésus, l’homme Jésus, dans sa vie mortelle ; ils l’ont suivi, ils ont cru en lui comme le Messie annoncé, sauveur de leur nation, je ne dis pas comme étant Dieu, aucun apôtre n’a cru avant la Pentecôte que Jésus était Dieu ! ….

Deuxième temps : cette foi, réelle mais fragile, a subi l’épreuve terrible de la mort de Jésus, pas n’importe quelle mort mais une mort infamante.

Ce fût pour eux la fin d’un beau rêve, l’interruption d’une belle aventure. Ils ne croient plus en leur messie, condamné et crucifié.

Troisième temps : Quelqu’un se présente à eux. …
Ce pourrait être le jardinier (c’est ce que croit d’abord Marie Madeleine), ce pourrait être un voyageur sur la route entre Jérusalem et Emmaüs.

Alors ce quelqu’un leur explique les Ecritures en les appliquant à sa vie passée et surtout à sa mort.
Il leur propose une lecture des Ecritures qui va plus loin que ce qu’ils en avaient compris jusqu’alors.

Les apôtres ont d’abord constaté la présence de quelqu’un, … et c’est dans un acte de foi qu’ils ont ensuite reconnu ce quelqu’un comme étant celui avec qui ils avaient vécu pendant 3 ans et dont ils avaient été les  disciples.

 

Fr.  Philippe JAILLOT

J’aime à rappeler que l’étymologie du mot religion peut être double : relire et relier.
Pâques nous dit ceci : restez reliés à Dieu dans la foi et apprenez à relire, par l’intelligence, son action en votre existence.