Ce samedi 05 mars Pardon de Saint Aubin
Messe à 10 h 30 en la Chapelle de Lesbin suivie de la procession.
Sur place : Buvette / Café / Vente de crêpes et de gâteaux bretons.
Le samedi 04 mars de 10 h à 12 h
Vente anticipée de crêpes et de gâteaux bretons  au Presbytère de Pont-Scorff.

Bref essai sur la vie du Saint patron de la chapelle St AUBIN de Pont-Scorff
par Philippe Guy CHARRIERE

Ces quelques lignes synthétisent les 25 pages de l’essai de M. CHARRIERE.

L’auteur privilégie, parmi les nombreuses publications consacrées à l’histoire du saint évêque d’Angers, le texte de Venance Fortunat (530 – 609) auteur de la première « Vita » de St-AUBIN et
contemporain, ou peu s’en faut, de l’évêque.

Aubin naquit en effet, en Bretagne, dans le vannetais, en 469 dans une famille noble de chefs armoricains.

Très jeune, il renonce aux avantages auxquelles ses origines pourraient lui donner accès et fait le choix de vivre dans l’humilité et entre au monastère.
Il cherche, par tous les moyens, à dompter son corps, il agit avec miséricorde et fait finalement tout mieux que les autres moines de la communauté ; son idéal monastique était déjà très élevé.
Aubin devient Abbé de son monastère vers l’âge de 35 ans (25 ans pour certains auteurs …)
Durant  son abbatiat, il mena à bien le redressement de la discipline et gouverna avec autorité et psychologie.

Sa renommée ne fit que progresser et à la mort de l’évêque Adulphe, le clergé et le peuple d’Angers songèrent donc, tout naturellement, à lui pour lui succéder. Pour illustrer la sainteté de vie de l’évêque Aubin, Fortunat mentionne une douzaine de miracles accomplis par son intermédiaire.

Pasteur accessible, et voyageur infatigable, il parcourt son diocèse de façon incessante pour défendre les mœurs lors de divers synodes et conciles. Aubin reste célèbre pour s’être opposé à une habitude de l’époque mérovingienne : les mariages consanguins pourtant permis par les lois du temps.
Selon toute vraisemblance, il mourut le 1er mars 550, à l’âge plus qu’avancé pour le VIe  siècle, après avoir exercé son écrasante charge durant 20 ans et 6 mois.

 

Vénéré dès sa mort, Aubin est déposé dans un caveau dans une ancienne église de la cité comme il convenait à un évêque.
En 556, la dépouille du saint fut transférée dans une nouvelle église, peut-être le point de départ de ce qui deviendra plus tard l’abbaye de Saint-Aubin.
Cette cérémonie, qui est une translation, fait office de canonisation et les miracles se multiplient au tombeau du saint.

« La saint Aubin », le 1er mars, fort populaire, est restée très longtemps à la même date pour servir de point de repère dans l’année, au même titre que la Saint-Jean ou la Sainte-Catherine.

Philippe Guy CHARRIERE conclut ainsi, son essai :

« Les Bretons n’ont pas oublié ce serviteur de Dieu sorti,
comme tant d’autres saints, de cette terre bretonne.
Plus que jamais, recourons à lui, et prions-le de nous aider à être,
« comme autrefois nos aïeux, serviteurs de Dieu, notre Maître »,
pour être un jour avec lui dans les Cieux. »