Abbé de Tincillac puis évêque ( 550)

Saint Aubin d’Angers ou Albin.

Évêque et confesseur. Originaire de Bretagne*, il fut d’abord abbé de Nantilly, près de Saumur. Il devint évêque d’Angers dont il est le patron céleste.

Rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l’un des principaux promoteurs du troisième Concile d’Orléans, qui réforma l’Église franque avec une grande fermeté.
Il sut se dresser devant l’injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux.

Il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l’époque mérovingienne, n’hésitaient pas à épouser leur soeur ou leur fille.

Beaucoup d’évêques se taisaient par crainte. Il protesta et obtint gain de cause au Concile d’Orléans.

Illustration: Miracle de Saint Aubin d’Angers.

« S’il était possible de connaître, parmi tant de vertus qu’il pratiqua dans sa vie nouvelle, quelle était sa vertu dominante, on dirait que ce fut la charité. Elle était, en effet, sans bornes pour les malheureux, pour les prisonniers, pour les malades, pour les pauvres, et souvent Dieu la récompensa par les plus frappants miracles. En voici un exemple: Le charitable pasteur se rendit un jour aux prisons de la ville pour en retirer une pauvre dame, poursuivie par ses créanciers. Devant le Saint, les gardiens s’écartent pour lui laisser passage; un seul veut lui refuser obstinément l’entrée; mais le Pontife souffle sur le visage de cet insolent, qui tombe mort à ses pieds; puis il va délivrer la prisonnière et payer ses dettes. 

Source  : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/724/Saint-Aubin-d-Angers.html

L’une des baies de l’église du Sacré Cœur au bourg de Pont-Scorff
nous présente la vie de Saint Aubin.

Les vitraux possèdent trois grandes fonctions :

  • clore : sa première fonction, mécanique, est de clore les ouvertures tout en permettant à la lumière de pénétrer.
  • décorer : il devient un élément décoratif s’il présente une composition de couleurs et de motifs.
  • raconter : il peut parfois décrire une scène et raconter une histoire.

Utiliser couleurs et lumière afin de « diriger les pensées des fidèles par des moyens matériels vers ce qui est immatériel » : c’est en effet la définition de la fonction du vitrail religieux donnée par l’abbé Suger. Le vitrail devient le symbole de la lumière sacrée, de la transcendance du divin.

Trois grandes familles de verrières se partagent l’espace :

  • les verrières figurées : elles représentent des personnages de la chrétienté, souvent reconnaissables à la symbolique qui les entoure.
  • les verrières historiées : elles illustrent des passages de la Bible ou de la vie des Saints.
  • les verrières décoratives non figuratives : souvent ornées de motifs géométriques, elles laissent parfois paraître des blasons de bienfaiteurs.

Source : https://www.c-royan.com/arts-culture/galerie-dart/expositions-et-musees/les-vitraux-de-notre-dame/1550-l-art-du-vitrail-ancestral-et-contemporain.html