« Les bannières accompagnent depuis des siècles cette proximité avec l’invisible ;
dans l’ombre des chapelles et des églises paroissiales, elles représentent le signe fédérateur d’une communauté.
Elles viennent cependant d’un univers médiéval occidental profane où la violence pouvait primer la piété.
Ainsi le mot bannière lui-même vient du mot « ban » dont est issu aussi le mot banderole :
la convocation des vassaux pour le suzerain qui se rangent avec leur armée derrière l’enseigne pour partir en guerre.
Les fabricants de bannières appartiennent à la corporation des chasubliers-brodeurs,
métiers très codifié dont l’appellation survit durant des siècles.
Ces brodeurs oeuvrent depuis le Moyen Age, leurs productions habituelles sont les chasubles,
chapes et autres vêtements liturgiques ou décors d’église comme les antependia et tentures de chœur.
Ces grandes affiches de tissus portent ainsi en elles le témoignage d’un art et d’un savoir faire local.
Les bannières brodées ont marqué profondément l’imaginaire breton. »
Cet extrait d’un ouvrage remarquable de Christiane HERMELIN GUILLOU
« Les bannières de Basse-Bretagne »
Société des Amis de Louis Le Guennec – Quimper 2016
pour saluer la réalisation et la bénédiction, ce dimanche 08 août, à l’issue de la messe
célébrée en la chapelle de Keryard, d’une nouvelle bannière dédiée à Saint Nicolas.
Durant ce pardon, Anaé et Aénor, par leur baptême, ont accueilli le don d’une vie nouvelle en Christ,
don de l’amour de Dieu, qui nous est transmis dans et par l’Eglise, sous le signe de l’eau,
puisée pour l’occasion à la fontaine avant la procession vers la chapelle, et de la parole qui l’accompagne.
Découvrez l’album-photos de l’intégralité de la cérémonie
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