PRIÈRE POUR LA PAIX
« attribuée à » 

 SAINT FRANCOIS d’ASSISE

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite à la Vie. »


Ni sentimentale, ni imagée mais ouverte à toute religion, à toute culture.
C’est le paradoxe de cette prière, son énigme même :
on ne sait pas qui a tenu la plume en l’écrivant,
mais le Pauvre d’Assise mort il y a presque 800 ans n’était pas loin ;
il en reste toujours tout proche,
il en est comme le parrain car elle lui ressemble de façon étonnante
puisqu’elle ne parle que de paix, d’amour, de pardon et de joie !