Une foi active …

Le mardi 02 janvier en matinée, nous apprenions le décès brutal de Marcel LE MAUX
à l’âge de 91 ans.
Une disparition surprenante en effet pour ses amis paroissiens alors qu’en décembre, il participait encore au nettoyage de l’église à l’approche de la fête de Noël ainsi qu’à la réalisation  de la crèche, comme depuis de nombreuses années.

Le récit de vie proposé, au début de la célébration de ses obsèques le vendredi 5 janvier, par l’un de ses enfants évoque sa naissance à Cléguer le 1 mars 1932, son enfance au Bas-Pont-Scorff et à Lanester ainsi que ses différents lieux de vie à Pont-Scorff.

« Après son certificat d’études obtenu brillamment, il aurait aimé poursuivre ses études mais sa condition modeste l’a obligé, très jeune, à rentrer en apprentissage comme menuisier, une belle profession qu’il a exercée durant de nombreuses années avant de rejoindre l’entreprise Lorco
jusque sa retraite… »

C’est dire qu’il connaissait bien et qu’il était connu à Cléguer et à Pont-Scorff où il a d’ailleurs été conseiller municipal durant 2 mandats, avec des responsabilités auprès du Bureau d’aide sociale
et de l’ADMR.

Ce qui caractérisait Marcel, ce que nous garderons en mémoire, c’était son altruisme, un engagement de son temps et de ses talents d’organisateur rigoureux, au service de la vie associative et paroissiale.
Il faut ici évoquer les divers aspects de son bénévolat militant : le comité des fêtes, l’animation et la sauvegarde des chapelles, le repas de chapelles de Pont-Scorff, la kermesse annuelle.
Ce don de soi trouvait sa source dans une foi active, née très certainement de sa participation à la JOC (Jeunesses ouvrières chrétiennes). Elle s’est exprimée durant plusieurs décennies dans l’animation liturgique, l’accompagnement des familles en deuil  dont il connaissait et conservait en mémoire l’histoire, ainsi que l’entretien régulier de l’église.
Il appréciait tout particulièrement ses visites au presbytère.
 
La paroisse de Pont Scorff, lui doit beaucoup, ce qui lui vaudra de recevoir, à la demande
du Père René Le Ruyet, des mains de Mgr Centène  notre évêque,  la médaille du mérite diocésain.

Il savait reconnaître que c’est dans le don de soi que l’on reçoit le plus.

Son Fils terminait ainsi le récit de vie :
« Il aura su, tout au long de sa vie se rendre utile et disponible pour les autres, et c’est sans doute la raison pour laquelle les gens lui en étaient si reconnaissant ».

Et pour clore la cérémonie, l’une de ses filles nous offre un poème amérindien dont voici un extrait :

« Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment, vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que quelques temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur.

Je ne suis pas loin et la vie continue ;
Absent de mon corps, présent avec Dieu ! «